Ainsi parlait Balthasar (1), par Henri Roorda

Henri Roorda, Ainsi parlait Balthasar 1ISBN 978-2-917246-16-0, 13 x 20 cm, 52 p., 6,80 euros

Imprimé sur papier Majestic argent 250 g pour la couverture et Papago 80 g lilas pour l’intérieur.

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Né en 1870 à Bruxelles, Henri Roorda émigra vers la Suisse en 1872, où il vécut toute sa vie. Il fut professeur de mathématiques et pédagogue. Il rédigea ainsi plusieurs ouvrages sur l’école et l’enseignement (L’École et l’apprentissage de la docilité, Le Pédagogue n’aime pas les enfants, Le Débourrage des crânes est-il possible ?, Avant la grande réforme de l’an 2000). En parallèle, il publia également des essais (Mon internationalisme sentimental, Le Rire et les rieurs, Mon suicide), et surtout signa sous le pseudonyme de Balthasar un grand nombre de chroniques humoristiques pour différents périodiques (L’Arbalète, La Crécelle, La Tribune de Lausanne, La Gazette de Lausanne, La Tribune de Genève, etc.). Quelques-unes d’entre elles furent reprises de son vivant dans deux volumes : À prendre ou à laisser (1919) et Le Roseau pensotant (1923). D’autres furent rééditées de manière posthume.

Celles que nous avons rassemblées ici sont toutes extraites de La Gazette de Lausanne. Elles furent rédigées entre 1920 et 1925, année de la mort d’Henri Roorda, dans une série hebdomadaire intitulée « Ne nous frappons pas ». Ce volume, premier d’une série que nous avons appelée Ainsi parlait Balthasar, accueille vingt-deux textes parus entre 1920 et 1921.

Enfin, outre ses chroniques, Balthasar publia quatre almanachs réédités en 2009 par l’Association des amis de Henri Roorda et les éditions Humus, et quatre courtes pièces de théâtre rassemblées en 2012 par les éditions le Flibustier sous le titre La Ligue contre la Bêtise et autres fantaisies théâtrales.

« Je me fais une idée très favorable de la nature humaine. Nous sommes, en général, de braves gens. Nous détestons l’injustice, même quand elle ne lèse pas nos intérêts particuliers. Mais, toujours occupés, toujours pressés, toujours agités, nous mourrons sans avoir eu le temps d’être justes pour des coupables qui nous ressemblaient peut-être comme des frères. »